Togo : le miel coulera t-il sur le cobalt et le nickel chez Keras ?

Publié le mardi 13 juin 2017, par Rutilance.com

Les consultants en géologie que Keras Resources a associés à ses cinq licences d’exploration sur le cobalt et le nickel au Togo seraient sous le charme du potentiel économique de ces actifs.

Plutôt qu’une rémunération cash, ils ont choisi de « prendre une bonne partie de leurs honoraires passés en actions dans la compagnie australienne de sorte à lier leurs intérêts avec le potentiel de prospection des licences », a rapporté le 13 juin Keras.

Leurs avoirs représenteraient l’essentiel d’une créance de 226 671 livres Sterling que Keras Resources devra payer à des créanciers tiers impliqués dans les récentes activités de la compagnie.

Il y a à peine deux mois, les autorités togolaises ont attribué les cinq licences en question qui couvrent au total 854,3 km2 à la compagnie minière australienne qui attend avec impatience une licence minière sur son projet phare de manganèse Nayega situé dans le nord du Togo.

C’est à un moment où Keras, déjà cotée à Londres, fait son entrée sur Australie sur Australian Securities Exchange à travers Calidus Resources Ltd née de la cession de ses actifs sur l’or en Australie au géant de la pharmacie Pharmanet Group.

Dave Reeves, Directeur général de la compagnie, rappelle dan ce contexte que Keras aborde maintenant l’étape passionnante du potentiel de développement, en ayant l’or comme une bonne base de repli et l’accès au marché à expansion rapide des batteries et des véhicules électriques consécutive à l’obtention de cinq licences sur le cobalt et le nickel au Togo.

Les cinq nouvelles licences englobent les Zone Kamina 1 à 5 dans lesquelles une minéralisation en affleurement de cobalt et de nickel a été découverte, faisant de cet actif une « opportunité significative » pour Keras.

Et ce, pendant que le marché du cobalt connaît un renchérissement de prix qui a augmenté de 100% au cours des ces derniers mois.

Keras Resources érige cette ancienne découverte en une minéralisation cible du fait qu’elle renferme des corps minéralisés de sulfure de nickel et cobalt dont les remarquables teneurs ont culminé à 1,4% de nickel et 0,25% de cobalt.