Erythrée : JP Morgan prend à 9% Danakali et met son sceau sur la potasse de Colluli

Publié le mercredi 24 août 2016, par Rutilance.com

JP Morgan Chase, investisseur de niveau 1, a fait une entrée fulgurante sur le projet de potasse Colluli en Erythrée en détenant à 9% la compagnie australienne Danakali Ltd qui a recouru au placement d’actions pour lever au total 6,7 millions de dollars australiens (AU$)

Suite à ce placement, annoncé le 12 août, portant sur 20,2 millions actions à 0,33 AU$ chacune émises en une seule tranche, la holding financière, listée sur NYSE, détient à 9% la compagnie Danakali.

JP Morgan Chase devient actionnaire important de cette compagnie qui est en joint-venture, à parts égales, avec Eritrean National Mining Company (ENAMCO) sur le projet de classe mondiale Colluli.

L’apport financier servira à poursuivre l’avancée positive du développement de ce projet recelant plus de 1,1 milliard de tonnes de minerai de réserves.

Il servira,en plus, à financer les fonds de roulement et à répondre à des besoins de l’entreprise, a expliqué Danakali, en annonçant le 23 août l’entrée de JP Morgan dans son capital. 

Au niveau de l’état-major de la compagnie australienne, qui a eu le sceau d’approbation de JP Morgan, le placement effectué est le témoignage de l’image grandissante de Colluli à l’international et un solide appui au projet ainsi qu’à la compagnie.

C’est à un moment où Danakali focalise ses efforts sur les autorisations d’exploitation pour le projet Colluli, les accords d’off-take et la sécurisation des financements pour un développement low-cost par approche modulaire.

Quelques jours auparavant, la compagnie a annoncé que les ressources estimées du projet contiendraient plus de 85 millions tonnes de kiésérite, du sulfate naturel de magnésium, qui est un fertilisant idéal pour les sols pauvres en magnésium souvent rencontrés en Inde, en Afrique et en Amérique du sud. 

Pour l’heure, la compagnie listée sur ASX affiche un carnet de commandes avec un total d’accords d’off-take non contraignants de 800 000 tonnes par an, dont un récent mémorandum d’entente pour 200 000 tonnes de sulfate de magnésium et de potassium.