Algérie : la recherche de nouveaux marchés s’impose pour le phosphate

Publié le mardi 14 juin 2016, par Rutilance.com

L’Algérie est dans une logique d’exploration de nouveaux marchés à l’international en vue d’écouler, avec forte rentabilité, sa production de phosphate qui atteindrait, en 2020, le quadruple du volume actuel estimé à 2 millions de tonnes par an au complexe minier Djebel Onk.

Abdeslam Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines, a révélé cette perspective sur la filière du phosphate algérien, lors de sa visite dimanche au complexe minier Djebel Onk, couvrant 11 000 ha à environ 100 km au Sud de Tébessa, selon l’agence APS.

Sur le complexe, un seul site, sur les quatre qui le composent, est opérationnel et a une production annuelle de 2 millions de tonnes qui passerait à 8 millions tonnes à l’horizon 2020 avec la mise en production d’El Aouinet, Oued Kéberit et l’unité Hadjar Soud, d’après la même source.

A l’occasion, Bouchouareb a annoncé, a-t-on rapporté, la mise en exploitation probablement vers fin 2017 de la mine Bled El Hedba, d’une capacité de 6 millions de tonnes, implantée sur 2.200 hectares dans la commune de Bir El Atter.

Le regain dans la filière du phosphate intervient en pleine politique de relance du secteur minier algérien. Un avant-projet de loi sur les mines, en cours, sera présenté prochainement au gouvernement qui s’attend à une meilleure organisation des flux financiers dans ce secteur clé de l’économie algérienne.