Sénégal : Avenira livre la deuxième cargaison du concentré de phosphate de Baobab

Publié le mercredi 28 juin 2017, par Rutilance.com

La compagnie australienne Avenira a expédié à partir du Port de Dakar la deuxième cargaison, soit 31650 tonnes de concentré de phosphate, du projet Baobab, a-t-elle annoncé le 28 juin.

De ce projet phare qu’elle détient à 80%, la compagnie listée sur ASX a livré, début mars dernier, la première cargaison de 21400 tonnes à une industrie de production de fertilisant basée en Inde.

La première livraison visait à mettre le phosphate de Baobab sur le marché indien et à évaluer son potentiel pour la production de l’acide phosphorique par cet acteur. 

La mise en production du projet Baobab, portant sur un permis d’exploration de 1553 km2 a démarré sur le gisement Gadde Bissik avec un permit minier de 5 km2 et un objectif de production de 500 000 tonnes de concentré de phosphate par an.

Le 13 juin, à peine deux semaines déjà, le Pdg Louis Calvarin, aux commandes du projet avec une nouvelle vision, s’est félicité du succès enregistré par un important producteur de fertilisant dans la production de l’acide phosphorique à partir du concentré de phosphate de Baobab, dans un environnement d’affaires exigeant.

« Cela représente une avancée majeur pour le développement commercial de l’entreprise et démontre la valeur que Baobab apporte à ses clients », a-t-il commenté.

Les conditions du marché, dans l’industrie des fertilisants, se sont détériorées au cours des deux dernières années.

Sur cette toile de fond, Louis Calvarin explique que le cours du concentré de phosphate de façon globale a été impacté et a rendu ardue l’entrée sur le marché à de nouveaux fournisseurs comme Avenira.

Pour le moment, un nouveau plan stratégique à deux phases a été approuvé par le conseil d’administration de la compagnie et devra, dans un premier temps, améliorer la qualité de la production et tourner à la capacité nominale de 500 000 tonnes par an.

Dans le second temps, la production atteindra 1,5 millions de tonnes par an, soit le triple de la capacité envisagée au démarrage, afin de satisfaire l’objectif à long terme en réponde à demande de l’industrie de fertilisants.