Que mijotent Endeavour Mining et Acacia Mining sur l’or de l’Afrique ?

Endeavour Mining et Acacia Mining Plc, avec de solides portefeuilles sur l’or en Afrique, ont entamé des discussions qui aboutiraient à une transaction inédite.

La canadienne Endeavour Mining a confirmé, dans un communiqué le 13 janvier, avoir eu des « discussions préliminaires » avec la britannique Acacia, alors que la démarche fait couler encre et salive.

Il s’agit de discussions « sur une base confidentielle », dans le cadre des échanges réguliers avec les groupes miniers homologues, a-t-elle précisé.

« Ceci peut ne pas aboutir à un accord de transaction », a souligné Endeavour Mining qui opère cinq mines d’or dans la seule sous-région de l’Afrique de l’ouest.

Ce sont les mines Agbaou et Ity en Côte d’Ivoire, Karma au Burkina Faso, Tabakoto au Mali et Nzema au Ghana, outre d’immenses fonciers d’exploration en Afrique de l’ouest.

La compagnie intermédiaire de production d’or relève que son objectif stratégique porte sur les perspectives internes dans son portefeuille d’actifs actuel, pendant qu’elle fait une évaluation régulière des opportunités de développement de ses activités.

Acacia Mining Plc, autrefois African Barrick Gold, est très implantée en Tanzanie où elle possède trois mines d’or en activité qui le font producteur d’or de premier plan dans le pays et en Afrique.

 Elle est également présente avec des actifs d’exploration au Kénya, en Tanzanie, au Mali et au Burkina Faso.

Au Burkina seul, la compagnie britannique, cotée à Londres et le Dar es Salaam Stock Exchange, possèderait une superficie d’exploration de plus de 2400 km2 sur la ceinture aurifère Houndé. (Olivier TOVOR)