La BOAD met 11 milliards Cfa dans les terres agricoles de la plaine de l’Oti

La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a apporté un prêt de 11 milliards Cfa à un projet d’aménagement de terres agricoles des zones 4 et 5 de la plaine du fleuve Oti, nord du Togo.

C’est un financement partiel, soit 52%, du coût total de ce projet et porte à 60,4 milliards CFA le montant total des engagements de la BOAD dans le domaine du développement rural au Togo.

Le projet consistera à aménager 1 132 ha de périmètres irrigués avec maîtrise totale de l’eau et à créer 2 000 ha de zones d’activités agricoles planifiées.

En plus, le projet se traduira par le développement des systèmes d’élevage familiaux et le renforcement des infrastructures d’hydraulique villageoise et de santé.

Plus de 50 000 personnes des zones concernées bénéficieraient de la réalisation du projet, en termes d’amélioration du rendement moyen à l’hectare, de diversification des revenus et de création d’emplois. 

Au siège de l’institution financière le 23 juin à Lomé, Christian Adovelande, le Président de la BOAD, et Sani Yaya, ministre de l’économie et des finances du Togo, ont signé l’accord de prêt à cet effet. 

Selon M. Sani Yaya, le projet vise l’amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté dans les zones ciblées, grâce à l’augmentation durable de la production rizicole et des autres productions végétales et animales.

Pour M. Adovelande de la BOAD, le projet de la plaine du fleuve Oti est «  emblématique » des efforts que fournissent les Etats de l’espace UEMOA dans le sens de renforcer la sécurité alimentaire.

A son analyse, il convient de « redoubler d’efforts pour augmenter de façon substantielle  » la production agricole, face au rythme de croissance démographique en constante augmentation dans l’espace Uemoa.

Et d’affirmer : « Dans ce combat pour le mieux-être des populations, la BOAD est disposée à jouer son rôle d’instrument de financement, du mieux qu’elle le peut  ».

La BOAD est l’institution financière de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et un acteur de premier plan en termes de financement des projets publics et privés dans ce regroupement de huit Etats.