Bénéfice net en chute de 69% chez Petra Diamonds sur les diamants africains

Petra Diamonds Ltd, opérant cinq mines de diamant en Afrique, a enregistré une chute de 69% de son bénéfice net après impôt. Il s’agit de 477 millions $ pour l’année fiscale achevée au 30 Juin dernier, comparé à 430,9 millions $ l’année d’avant.

En plus, l’encaisse générée par l’exploitation a baissé de 10%, puisque passant de 177,3 millions $ au cours de l’année fiscale 2016 à 160,2 millions $ pour l’année 2017. « Les écarts par rapport aux directives, conjointement avec le raffermissement significatif du Rand sur notre base de coûts essentiellement libellée en Rand, ont impacté nos résultats financiers de l’année », a expliqué Johan Dippenaar, CEO de la diamantifère. Le chiffre d’affaires a cependant augmenté de 11% par rapport à l’année 2016, bondissant de 430,9 millions $ à 477 millions $. Et, c’est avec un excédent brut d’exploitation ajusté de 157,2 millions $ en déclin de 4% comparé à 164,3 millions $ l’année d’avant.

Ces données ont été dévoilées, le 18 septembre, dans le résultat non encore audité de la compagnie Petra Diamonds qui a été empêchée, en septembre, d’exporter 71 654 carats de diamants produits dans la mine Williamson qu’elle détient à 75% en Tanzanie. Pour l’année 2017, la diamantifère cotée à Londres revendique une production en hausse de 8% qui a atteint 4 millions de carats de diamants, après 3,7 millions de carats en 2016. Elle indique avoir pris un bon départ pour l’année 2018 avec la directive d’atteindre entre 4,8 et 5 millions de carats. Petra Diamonds espère atteindre 5 à 5,3 millions de carats en 2019, avec une production de 0,3 millions de carats envisagée dans la mine Williamson.

Petra Diamonds possède quatre mines souterraines Finsch, Cullinan, Koffiefontein et Kimberley Underground, outre des opérations d’exploitation des résidus miniers en Afrique du sud, la mine de diamant à ciel ouvert Williamson en Tanzanie et un projet d’exploration sur le diamant au Botswana. La compagnie diamantifère est basée dans la grande île anglo-normande Jersey et se prévaut d’importantes ressources de base estimées à 300 millions de carats dans son portefeuille sur les diamants en Afrique.